« Cher ami, ne manquez pas de venir lundi, comme c’est convenu, tous mes iris seront en fleurs, plus tard il y en aurait de passés »
Claude Monet écrivait cette phrase à son ami Gustave Caillebotte depuis Giverny. L’iris était l’une des fleurs préférées de Monet.
Dans les années 1850 à 1890, la France se prend de passion pour l’horticulture. Les jardins se multiplient : potagers, vergers, jardins d’ornement. Les magazines d’horticulture se développent ainsi que les échanges de graines, boutures et greffes.
C’est ainsi qu’après avoir communié dans la même passion du végétal, chacun en donnait sa version sur la toile.
Monet a dit un jour qu’il voulait peindre non pas les choses en elles-mêmes, mais l’air qui les touche.
S’il y est parvenu, l’air est présent dans les couleurs, les touches et les éraflures de ses toiles.
C’est sans doute la raison pour laquelle ces scènes éphémères sont des tableaux ouverts sur ce qui est universel et intemporel.
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