La flore islandaise

16 janvier 2010

Brûlés par les pluies de cendre, lessivés par des vents redoutables, les sols islandais ne se prêtent guère à l’épanouissement de la flore.

L’étude des pollens fossiles dans les sédiments a permis de démontrer qu’ à une époque antérieure aux glaciations, l’Islande était couverte de forêts de pins d’aulnes et de bouleaux. L’isolement de l’île a freiné l’implantation de nouvelles espèces. Le fragile équilibre de la végétation de l’île s’était maintenu jusqu’à l’arrivée des vikings au IX ème siècle. Mais la colonisation de l’île a perturbé cet équilibre. L’érosion et l’élevage extensif des moutons sont des ennemis pour le développement des arbres.

La flore présente peu d’espèces originales : un tiers des espèces obéissent à une distribution artico-alpine.

L’Islande abrite de nombreuses espèces de mousses et de lichens, espèces pionnières de la végétation. En effet, les mousses représentent souvent la première forme de vie organique sur les coulées de lave. La colonisation des champs de lave est le fruit d’un long processus amorcé par le vent qui dépose les substances nécessaires à l’implantation végétale par le transport de fines particules de terre : le lœss. Les lichens sont l’une des composantes majeures de la végétation islandaise. Ils s’adaptent parfaitement à la rigueur du climat et à la géographie variable des jeunes roches.

Des graminées et des joncs colonisent marais et tourbières où fleurit également la linaigrette, utilisée jadis comme mèche dans les lampes à huile.

Vous aimerez aussi :

Pas de commentaire

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.