Les orchidées ont toujours tenu une place à part. Depuis deux siècles, les voyageurs naturalistes ont été captivés par ces plantes étranges. Au début du 19 ème siècle, des orchidées ont été rapportées vivantes de contrées lointaines sur le continent européen. Leur culture a alors connu un véritable essor.
La collection d’orchidées du jardin du Luxembourg trouve son origine dans ce contexte riche en découvertes scientifiques et en innovations techniques. Elle est d’abord née au sein du jardin botanique de la faculté de médecine de Paris vers 1830 et devint l’une des plus réputées d’Europe. Mais à partir de 1854, les projets d’urbanisme du baron Haussmann allaient entrainer d’importantes modifications dans ce quartier parisien.
Après de longues négociations, en 1860, il fut décidé qu’une portion du jardin botanique et les collections lui appartenant, seraient annexées au jardin du Luxembourg. En compensation, le Sénat s’engageait à reprendre et entretenir ses collections de plantes dans les jardins du Luxembourg.
En 150 ans, le Sénat a géré, entretenu, sauvegardé les collections pendant les conflits de 1870 et 1945 et les a enrichies. Les collections d’orchidées peuvent être visitées à l’occasion des journées du patrimoine et dans des circonstances exceptionnelles. C’est ainsi qu’en février 2010, elles ont été présentées et mises en scène dans l’Orangerie du jardin du Luxembourg.
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- Paphiopedilum bellatulum vit en Chine,Birmanie et Thaïlande.Cette espèce qui permet d'obtenir d'intéressants hybrides est présente dans la collection depuis les années 1890.
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- Paphiopedilum rothschildianum. Il ne pousse qu'à Bornéo sur le sol ou les rochers.C'est l'une des espèces en voie de disparition dans son milieu naturel.Sa culture mérite une attention particulière.
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- Paphiopedilum micranthum. Originaire du sud-est de la chine, c'est un sabot de Vénus à la floraison spectaculaire au printemps.
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- Paphiopedilum Bergerac. Il existe plus d'hybrides de paphiopedilum que d'aucune autre orchidée. Des milliers ont été crées, surtout pour obtenir des fleurs plus rondes mais les résultats correspondent rarement aux attentes.
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- Paphiopedilum malipoense. Cette espèce appartient à un groupe découvert, il y a peu, dans des crevasses rocheuses de basse altitude du sud-ouest de la Chine. Sa fleur est légèrement odorante.
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- Paphiopedilum insigne : introduit en Europe dès 1820;ce sabot de Vénus a été le 1er du genre de la collection. Il y est cultivé depuis 1838. Cette espèce est à la base des hybridations modernes.
Ce genre d’orchidées paphiopedilum, ou Sabot de Vénus, s’étend depuis l’inde jusqu’en Asie du sud-est, sud de la Chine et Nouvelle Guinée. Certaines espèces sauvages sont menacées par la collecte abusive. Semis malaisé, multiplication par division ou in vitro difficiles, clones et hybrides de ces sabots de Vénus sont des espèces rares de collections exceptionnelles.
Les serres du jardin du Luxembourg regroupent deux collections nationales d’Orchidées : les Paphiopedilum et également des Orchidées de Guyane française.
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